Moelleux et Doux des Côtes de Gascogne, les meilleurs nectars
Épousant l’aire de production de l’armagnac, les Côtes de Gascogne ont pris la mesure de ce legs avec un rare sens du défi. En effet, de ces terres dédiées de tous temps à des vins à distiller, leurs acteurs et leurs vignerons en ont fait un vignoble dont les vins guillerets et sans prétention ont conquis un large public, et provoqué jusqu’à l’admiration des critiques. Cette réussite le doit à un style d’ensemble bien trouvé, approprié au potentiel des sols et économiquement viable pour une région qui a vécu une mutation délicate, s’agissant de pallier les vides laissés par une production d’eau-de-vie déclinante. Ce style le doit certes à une technicité bien comprise, mais l’aventure n’aurait pas eu une telle destinée sans des choix agronomiques judicieux, pour l’essentiel un encépagement propice à des expressions aux arômes séduisants, douées d’une texture fraîche et légère, et de l’insigne avantage d’être faiblement alcoolisées. Il faut dire que la souplesse du statut des Côtes de Gascogne, Vin de Pays puis IGP, a permis de telles avancées et des prises de libertés pertinentes. C’est ainsi que le profil moyen de blancs secs s’écarte de la conformité du genre pour revêtir les atours de vins charmeurs et accessibles à tous les palais.
Désignés par moelleux ou doux en fonction de leur teneur sucrée, les blancs représentant ces deux catégories officielles offrent ici un brillant démenti aux présupposés sur leur genre en faisant valoir des expressions sans caractère extrême, douées qu’elles sont d’un équilibre optimal pour séduire sans lasser, chacune suivant son registre. En effet, une fraîcheur omniprésente caractérise leur perception et étend leur vocation au-delà des instants apéritifs, faisant des vins aptes à honorer des spécialités gasconnes et bien des accords appelés par des cuisines sucrés-salées, des fromages, etc., sans parler des bonnes surprises nées d’alliances non consignées, celles qu’on expérimente soi-même… Voici donc un tableau d’honneur de ces vins plaisir qui méritent assurément la qualification de nectar, tant nos palais en ont été conquis !
Douceur et fraîcheur à l’unisson
Les raisins à l’origine de ces nectars gascons ont pour principaux géniteurs des cépages ayant pour nom gros manseng et petit manseng, dont le foyer de naissance se trouve dans le piémont pyrénéen, là où ils excellent en donnant le fameux Jurançon. Celui-ci est d’ailleurs réputé pour ses vins doux grâce à l’aptitude des mansengs à produire des raisins concentrés en sucres lorsqu’on les récolte tardivement dans la saison. Ce type de mûrissement s’opère sans que les baies ne s’altèrent. Un même mode d’élaboration prévaut dans les Côtes de Gascogne, avec cependant la recherche d’une maturité moins poussée afin de toujours préserver un équilibre entre les sensations sucrée et acide, un équilibre à la source d’un ressenti de fraîcheur très partagé par l’ensemble des vins. D’ailleurs, certains moelleux confondent sur leur catégorie tant leur expression a du panache, tandis que l’impression de douceur caractérisant leurs homologues plus sucrés, elle est toujours pénétrée de nervosité, celle que leur procure le petit manseng, un caractère inscrit dans la nature du cépage.
Lorsqu’ils sont assemblés, le gros manseng et le petit manseng se complètent à merveille, alliant pour le meilleur la rondeur de l’un et la tonicité de l’autre, les deux surajoutant leur grand potentiel aromatique. A cet équilibre immatériel s’ajoute celui procuré par la minéralité. Perçue sous forme de trame ou de tension, son incidence contribue de manière essentielle à clarifier les expressions en agissant tactilement par d’heureux effets d’astringence, voire d’amertume, lesquels resserrent les muqueuses buccales et les « désencombrent » des sensations sucrées résiduelles. Ce principe providentiel accompagne l’extinction de l’expression dans tous les vins, sans exception, s’exerçant dès lors en fin de bouche et en rémanence.
Moelleux ou Doux, comment les distinguer ?
La législation des Côtes de Gascogne distingue deux catégories de vins en fonction de leur teneur en sucre : moelleux s’ils en comportent moins de 45 grammes par litre, et doux au-delà de cette valeur. Cela dit, la mention de cette teneur sur les étiquettes n’est pas une obligation, de surcroît les producteurs en font rarement allusion dans l’intitulé des cuvées. Dans ces conditions, il reste tout de même un repère très usité dans l’appellation : celui de l’indication des cépages. Ainsi, lorsqu’elle figure sans autre complément, celle de « gros manseng » suggère a priori un vin moelleux, tandis que l’adjonction du terme « petit manseng » situe déjà un vin doux, a fortiori lorsqu’il figure tout seul sur l’étiquette.
Affriolants, émoustillants, suaves… un florilège des douceurs gasconnes
Fait remarquable, ce palmarès aux critères épicuriens distinguant les moelleux et les doux consacre presque uniquement les deux versions chez un même producteur. La cohérence de ce compte-rendu témoigne de la sorte d’un cumul des savoir-faire chez des acteurs situés indifféremment sur les trois aires de l’appellation. Ainsi, la nature du terroir importe moins que le métier nécessité par l’élaboration spécifique à ces vins. Quant aux cépages en usage, ils bénéficient généralement de la juste interprétation que leur aptitude commande, avec cependant quelques exceptions où leur nature est transgressée pour le meilleur. Ces considérations laissent entendre que la manière vigneronne prime dans une catégorie de vins qui exige d’elle le don d’apprécier le point d’inflexion où la sensation sucrée cesse de flatter les sens pour les sublimer.
Présentation par ordre alphabétique
Domaine Chiroulet
Par des vins sans compromis, élaborés sur des critères élevés, Philippe Fezas a brillamment démontré le potentiel des Côtes de Gascogne sans se priver d’interprétations personnelles, permises par une exploitation avisée et exigeante de son terroir en Ténarèze.
Soleil d’Automne 2020 … moelleux
Sa jeunesse se devine dans une expression aromatique encore réservée, mais qui laisse cependant percevoir de bons indices fruités et minéraux, qu’un nuage mentholé exhausse de sa fraîcheur. L’ampleur de la bouche lui imprime un rare équilibre, faisant que sa riche matière gagne en fluidité, source d’un agrément auquel s’ajoute celui procuré par les multiples variations de la douceur. Celle-ci s’atténue bénéfiquement à mesure que la minéralité joue un joli tempo.
8,75 €
Vent d’Hiver 2017 … doux
De surprenantes notes truffées font la une dans un concert de suavité aromatique. La sensation de volume en bouche conforte cette approche en mettant en valeur les contours élégants d’une matière à la texture vivace et profondément sapide, et dont les terminaisons salivantes stimulent les sens et magnifient sa nature douce. Sous-jacent dans l’expression, de nobles amers minéraux contribuent à cet équilibre somptueux.
16 €
Domaine d’Embidoure
Il fait partie des rares domaines implantés dans le Haut-Armagnac sur un terroir doué pour les rouges et propice à une haute maturité des blancs, celle qui délivre les mirifiques douceurs de ces cuvées, signées par ses vigneronnes, Nathalie et Sandrine Menegazzo.
Embidoure moelleux 2020 … moelleux
On est d’emblée conquis par le charme d’arômes voluptueux et pénétrants, transportant dans un univers de fruits confits, le tout souligné par une discrète enveloppe minérale. Ampleur et richesse de corps font un même effet en bouche en fusionnant pour engendrer un équilibre parfait, dénué de toute langueur et préservant l’intégrité du fruit. En finale, une minéralité au grain fin délivre l’expression de toute dérive sucrée, aidée en cela par des sucs salivants et un registre étonnamment poivré !
8,50 €
Clin d’œil 2017 … doux
Sensuel et séducteur, le nez rend la douceur qui filtre d’une fascinante alliance fruit sur-mûri – fruits secs, tout en présentant un côté toasté corollaire d’un élevage sous bois. Largement déployé, le profil en bouche sublime la sensation d’une matière onctueuse et pétrie d’un goût intense et confondant par sa haute teneur en saveurs confites, une richesse que la minéralité jugule admirablement pour parachever son équilibre.
12 €
Haut-Marin
Œnologue de formation, Elisabeth Prataviera orchestre en famille les deux pôles d’un important domaine, Haut-Marin désignant celui dont la production est la plus soignée. Croissant sur des sables fauves, les mansengs à l’origine des deux cuvées sont à leur aise et déploient une riche et belle expressivité.
Vénus 2019 … moelleux
Littéralement prenante, une grande fraîcheur donne le ton à une expression aromatique disputée par un air mentholé et de subtiles et charmeuses notes fleuries, que parsèment de fines touches minérales. Une même sensation parcourt la bouche et en transporte la matière pour y créer un équilibre propice à en apprécier la fraîcheur de texture et créer une alliance parfaite entre douceur et fruité. Sa nature minérale fumée et noblement astringente participe de cet heureux ressenti.
6 €
Grand Pavois 2019 … doux
Dans une ambiance de fraîcheur mentholée, l’alliance douceur-minéralité invite d’emblée à sa délectation. L’expression en bouche le confirme par son ampleur et l’aspect tactile d’une matière riche d’une teneur gourmande d’où s’échappent des notes salivantes du meilleur effet. Plus savoureux que flatteur, ce registre gagne son acuité sous l’action d’un grain minéral qui régule avec bonheur sa nature sucrée.
7 €
Les Hauts de Montrouge
Cette coopérative rassemble les raisins de viticulteurs établis autour de Nogaro, en Bas-Armagnac, et les transforme en produits d’une appréciable franchise et dont les plus réussis n’ont rien à envier à ceux des domaines indépendants. Son moelleux illustre bien cette maîtrise et s’avère exemplaire dans sa catégorie.
Gros Manseng 2018 …
Franc, résolument frais et légèrement mentholé, le nez confond sur sa richesse, une note fumée d’essence minérale rajoutant à cette sensation. En bouche, l’équilibre formel se traduit par une rondeur bien esquissée et une élégante onctuosité, tandis que la douceur, faite gourmandise, est tempérée par un net accent minéral où l’impression de sucré se perd.
6 €
Domaine de Jöy
Considéré à juste titre comme une estimable référence en Côtes de Gascogne, ce domaine bénéficie aujourd’hui de la dynamique d’une nouvelle génération, incarnée par Vanessa et Kevin Gessler. Le legs des aînés perdure pour autant dans un style très personnel privilégiant les qualités de corps.
Saint-André 2020 … moelleux
Sur un ton résolument frais, le nez est capté par un net accent mentholé où s’insinuent les indices poudrés subodorant sa minéralité. Par sa perfection de forme et le toucher mirifique de sa substance, la bouche fait preuve d’un équilibre remarquable, que se traduit par un goût d’une pure gourmandise et sans l’ombre d’un relent sucré. Tendre au toucher, son aspect minéral couronne ce tableau de son élégant tracé.
7,40 €
Naturellement Joÿ … doux
Le nez présente un fruit encore dans son esquisse et laisse entrevoir un caractère fumée d’essence minérale. D’une ampleur notable, la bouche accueille une matière étoffée et juteuse, ravivée par des sucs savoureux et riche de notes confites, presque caramélisées. Resserrant les papilles sans les contraindre, l’action de la minéralité agit vigoureusement contre toute « velléité » sucrée propre à sa nature de vin doux.
8,90 €
Domaine de Pellehaut
Les frères Mathieu et Rémi Béraut conduisent avec un sens artisanal remarquable une propriété dont l’importance laisserait entendre une production moins imaginative. Dévolues au chai, les tâches de Mathieu se concrétisent dans vins aux vocations bien senties, avec ici un doux dont l’allure révèle tout le doigté du vigneron.
Eté Gascon 2020 … moelleux
Sa fraîcheur aromatique se traduit par un parfum mentholé assorti d’un fruit rappelant le kiwi, et de notes suaves où pointe un soupçon minéral. Largement déployée, la forme en bouche se mue en une substance tactile dont la dynamique fait apprécier sa juste gourmandise, tandis qu’une minéralité structurante souligne brillamment l’ensemble.
6,90 €
Escoubasso 2018 … doux
Au nez, une fraîcheur dominante met en valeur un registre plein de distinction, où la douceur, perçue par touches, se fait feutrée, tandis qu’un contrepoint minéral guide la partition. Riche en matière, la bouche n’en est pas moins équilibrée grâce à la dynamique qui la parcoure pour en favoriser le penchant juteux, dont les sucs produits infiltrent la douceur et en tempèrent la perception. Tapissant très finement les impressions finale et rémanente, sa composante minérale joue dans le même sens.
8 €
Domaine du Rey
Son vignoble bénéficie de la diversité de sols que l’on peut trouver en Ténarèze, avec des formations propices à l’épanouissement des mansengs qui concourent à la haute distinction de son moelleux, seule cuvée du domaine produite dans le registre du pur plaisir.
Gros et Petit Manseng 2020 … moelleux
Joliment parfumé, il embaume comme une douceur florale rehaussée d’un trait de fraîcheur évoquant le kiwi, un rendu en parfaite osmose avec une impression minérale. Dans son volume en bouche, on apprécie les reliefs d’une matière onctueuse où s’exprime un goût dont le caractère irrésistible le doit à une alliance douceur-acidulé des plus réussies par sa nature sapide. Une délicatesse minérale sans pareil couronne brillamment l’ensemble.
7,35 €
Domaine Saint-Aubin
La renaissance de ce domaine le doit à Jean-Luc et Daniel Wetstphal. L’ambition et l’exigence mises dans cette résurrection rejaillissent tout particulièrement dans un vin doux où le petit manseng s’exprime dans toute sa tessiture avec élégance et séduction.
Les Cigogneaux 2020 … doux
Une insigne fraîcheur insuffle dynamique et distinction à des senteurs d’une douceur raffinée, coiffées d’un air mentholé et subtilement soulignées par une touche minérale. L’écho à cette approche engageante est l’impression d’une forme aussi accomplie qu’une sphère et la perception d’une matière tactile à souhait où s’exprime une douceur succulente. Sans jamais dominer, la sensation sucrée suit un decrescendo harmonieux, à mesure que la minéralité gagne le palais de sa noble griffe.
8 €
Saint-Lannes
Situé en Ténarèze, ce domaine s’étend sur un terroir calcaire où le gros manseng fait preuve d’une surprenante plasticité entre les mains de son vigneron, Nicolas Duffour. Il excelle ainsi dans un moelleux de faible teneur (17 g/l) dit « medium », tout comme dans son alter ego normalement riche (40 g/l), doué de surcroît d’un équilibre sensationnel.
Sauvignon et Gros Manseng 2020 … moelleux
Exubérant, son nez respire la fraîcheur et le tonus de fruits tropicaux, et plus spécialement le kiwi, qu’une florale prolonge avec tout son agrément. D’une jolie rondeur et légèrement onctueuse, la bouche joue pleinement la carte du fruit et compose harmonieusement avec un fond minéral.
6,40 €
Prélude d’Hiver 2020 … moelleux
Plus captivants qu’expressifs, ses arômes laissent sur une sensation diaphane florale et minérale. L’ampleur en bouche confère de l’élégance au rendu d’une matière onctueuse où s’exprime un registre opportunément nerveux, à l’origine de l’équilibre d’exception né de l’acidulé du fruit combiné à une tension minérale, au point de convoquer à l’esprit une impression de vin sec !
6,90 €
Domaine Tariquet
Domaine phare des Côtes de Gascogne, il a eu l’insigne mérite d’avoir mis au point un mode d’exploitation dont l’efficience s’apprécie à l’aune de son immense vignoble. Pionnier en matière de blanc moelleux, sa cuvée « Premières Grives » est devenue l’icône de toute une région et son ambassadeur le plus sûr.
Premières Grives 2020 … doux
C’est un attrayant registre floral confondant avec celui de la glycine qui donne du cachet aux arômes. Le contact en bouche est tout aussi engageant par son ampleur et un toucher onctueux, tandis qu’un goût frais en écho aux senteurs l’anime en suscitant un bel équilibre où la fraîcheur prévaut sur l’impression de douceur. En apportant une touche d’astringence, la ponctuation minérale agit favorablement dans le même sens.
8,50 €
Dernières Grives 2018 … doux
Une exhalaison aussi élégante que séduisante dispense une brassée de notes confites et de fruits exotiques qu’une douceur vibrante embellit et qu’un soupçon minéral souligne. La bouche respire la plénitude puis s’anime à mesure, portée par la dynamique d’une texture juteuse, dont la nature résolument douce est sublimée par les impulsions nerveuses de sucs fruités, puis opportunément amortie par l’action d’un grain minéral sur les papilles.
15 €
Domaine Uby
Propriété originale dans sa constitution, à l’image d’une winery, elle est tout autant dans sa gestion, fondée sur un fort esprit d’équipe. Elle se démarque en outre par l’inventivité de sa gamme et une indéniable maestria dans le style de ses produits.
N° 24 – Blanc Doux 2020 … doux
Un courant de fraîcheur coiffe les senteurs séduisantes d’un bouquet floral et donne du souffle au ressenti du minéral. En bouche, tout est équilibre et élégance au sein d’une matière avec de la substance et un goût foisonnant où la douceur se trouve comme intrinsèquement compensée par un effet indiscernable, même si la minéralité y apporte un judicieux tribut.
7,30 €
N° 4 – Gros & Petit Manseng 2020 … doux
Il embaume une profonde fraîcheur, sur un accent de fruits exotiques et une nette exhalaison minérale en contrepoint. Le volume en bouche suscite une dynamique qui fait en sorte de procurer du glissant et du jus à une matière enrobée, renforçant l’équilibre d’un ensemble où le tonus du fruit tempère la douceur, avec l’heureux concours d’une minéralité matifiante.
7,50 €
Villa Dria
Jean-Pierre Drieux conduit son domaine selon une méthode singulière, synthétisant les différentes approches pour une viticulture alternative. Ce parti convainc de son bien-fondé à travers des vins très aboutis, superbement profilés et stylés par une large palette de nuances.
Jardin Secret 2020 … moelleux
Davantage concentré qu’expansif, le nez dispense une élégante fraîcheur, celle que suggère encore une douceur florale à l’instar d’une eau de parfum. Au palais, on distingue l’allonge du profil, et sa propension à souligner l’aspect tactile d’une matière dont la nature juteuse témoigne d’un suprême équilibre et séduit par ses saveurs exquises, en concordance avec les arômes. Une ponctuation minérale resserre les papilles, ce qu’il faut pour garder à l’ensemble le juste équilibre d’un vin moelleux.
7,50 €
Lune de Miel 2019 … doux
De la fraîcheur conditionne une approche aromatique évanescente où l’on distingue d’engageantes sensations florales, douces et subtiles, ainsi qu’un tracé minéral. Édifiant, le volume en bouche permet l’expression d’une matière fastueuse, ondoyant avec onctuosité dans un contexte juste gourmand, où s’opère une transition très harmonieuse vers un grain minéral qui ponctue l’ensemble à la perfection.
9,60 €
Crédits photo :
© Julie Domec
© Michel Carossio
L’auteur de l’article
L’auteur de l’article : Diplômé en histoire de l’art, Mohamed Boudellal est journaliste et consultant en vins. Il a écrit pour la presse spécialisée, principalement pour la Revue du Vin de France et d’autres titres comme L’Amateur de Bordeaux, Gault & Millau et Terre de Vins. Co-auteur dans l’édition 2016 du « Grand Larousse du Vin ». |
Aucun Commentaire